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16 septembre 2016

Mon point de vue

En Europe, les appels à de nouveaux « impôts » sur les denrées alimentaires ne refluent pas. L’introduction d’un impôt sur le sucre frappant les boissons rafraîchissantes en Grande-Bretagne n’est que le dernier épisode en date de cette saga. Les politiques jugent apparemment adapté de prendre un marteau pour écraser une mouche. Comment expliquer autrement qu’une denrée alimentaire qui représente en moyenne moins de 3 % de l’apport calorique quotidien en Europe soit punie par un impôt répressif ?

Au-delà des fac­teurs géné­tiques et sociodé­mo­graphiques, les cas de sur­charge pondérale et de forte sur­charge (adi­posité) sont dus prin­ci­pale­ment à une ali­men­ta­tion déséquili­brée et une activ­ité physique insuff­isante. Il s’ensuit que la lutte con­tre le sur­poids ne peut être menée que dans le cadre d’une approche glob­ale. Dans ce sens, un impôt sur les bois­sons rafraîchissantes n’amène rien. Une large majorité des citoyennes et des citoyens suiss­es parta­gent ce point de vue, comme le mon­tre le troisième sondage Ali­men­ta­tion et activ­ité physique. C’est un con­stat ras­sur­ant car la sit­u­a­tion économique est actuelle­ment dif­fi­cile. Dans ce con­texte, des con­di­tions-cadre claires et fiables sont essen­tielles pour le secteur des bois­sons rafraîchissantes.

 

Mar­cel Kre­ber, Secré­taire du groupe d’information Bois­sons rafraîchissantes

 

Doc­u­ment

Newslet­ter Groupe d’information Bois­sons rafraîchissantes (09.2016, PDF)