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16 septembre 2016

Alimentation et activité physique : privilégier le partenariat

La population suisse en âge de voter garde un grand intérêt pour les thèmes touchant à l’alimentation et à l’activité physique. L’orientation des comportements alimentaires doit passer avant tout par l’information et la sensibilisation, et non par des impôts et des lois. Aux yeux des Suissesses et des Suisses, l’information est la clé d’un mode de vie sain. Dans la lutte contre le surpoids, la responsabilité individuelle prime clairement les mesures étatiques. Comme lors des deux premières éditions du sondage, les citoyennes et citoyens suisses estiment être en mesure de prendre leurs décisions de consommation en toute autonomie. Tels sont les principaux résultats du troisième sondage Alimentation et activité physique.

On con­state que les valeurs des per­son­nes inter­rogées restent glob­ale­ment sta­bles sur les trois dernières années. Les Suissess­es et les Suiss­es s’intéressent tou­jours beau­coup aux thèmes touchant à l’alimentation et à l’activité physique (88 %). 80 % des per­son­nes inter­rogées esti­ment que l’orientation des com­porte­ments ali­men­taires doit pass­er non par des impôts et des lois, mais essen­tielle­ment par l’information et la sen­si­bil­i­sa­tion. Ce n’est guère éton­nant, vu que 82 % des con­som­ma­teurs esti­ment être bien, voire très bien infor­més sur les ques­tions quo­ti­di­ennes touchant à l’alimentation et l’activité physique. Le fort attache­ment (75 %) à la déc­la­ra­tion des qual­ités nutri­tion­nelles sur les pro­duits con­tribue sans aucun doute large­ment à ce bon niveau d’information.

Ce troisième sondage con­firme que la respon­s­abil­ité indi­vidu­elle et l’information restent les principes car­dinaux pour les citoyens suiss­es, qui voient néan­moins dans le monde poli­tique et le secteur des den­rées ali­men­taires des acteurs essen­tiels. Ce con­stat se reflète aus­si dans le souhait tou­jours plus large des con­som­ma­teurs de voir ces acteurs s’engager davan­tage en parte­naires dans la pro­mo­tion d’un mode de vie sain. 90 % des con­som­ma­teurs souhait­ent que l’État noue des parte­nar­i­ats publics-privés avec les entre­pris­es pour pro­mou­voir de bonnes habi­tudes ali­men­taires (+7 % par rap­port à 2015). Un impôt sur le sucre appa­raît dès lors peu judi­cieux, et il est claire­ment rejeté par la pop­u­la­tion suisse.

Le troisième sondage Ali­men­ta­tion et activ­ité physique four­nit des indi­ca­tions pré­cieuses pour le secteur des bois­sons rafraîchissantes : aux yeux des citoyennes et des citoyens, la diver­sité de l’offre pro­posée par l’industrie ali­men­taire peut con­tribuer à une ali­men­ta­tion équili­brée (78 %). En pro­posant un large éven­tail de pro­duits, en adap­tant la taille des por­tions et grâce aux bois­sons pau­vres en calo­ries ou à zéro calo­rie, les pro­duc­teurs de bois­sons rafraîchissantes pren­nent leurs respon­s­abil­ités. Mais le con­som­ma­teur reste très cri­tique vis-à-vis de l’utilisation des arômes et des édul­co­rants arti­fi­ciels (84 %). La branche doit donc créer de la con­fi­ance et con­va­in­cre par la qual­ité de ses produits.

 

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