16 septembre 2016
On ne s’étonnera donc pas que les personnes interrogées accordent une grande importance à la responsabilité individuelle, ainsi qu’à l’information et à la sensibilisation. Nous serions donc bien inspirés de tenir compte de cet aspect et de l’intégrer dans notre action politique. D’ailleurs, dans ce troisième sondage, les Suissesses et les Suisses rejettent clairement l’appel à un impôt sur le sucre. Il apparaît plus judicieux de miser sur l’enseignement du sport et de la diététique dans le programme scolaire. Or ces leçons sont souvent biffées. C’est regrettable car on manque ainsi une chance unique de transmettre aux enfants et aux adolescents le goût du mouvement et les connaissances de base en matière d’alimentation. Deuxième constat : les personnes interrogées privilégient le partenariat lorsqu’il est question de promouvoir un mode de vie sain. L’État n’est plus vu comme l’acteur omnipotent qui doit porter seul les thèmes de prévention. Les milieux économiques doivent aussi continuer de s’engager : de leur propre côté, mais également en collaboration avec l’État. Aux yeux des Suissesses et des Suisses, la tutelle de l’État en matière d’alimentation et d’activité physique est inutile et appartient au passé. Ici encore, nous serions bien inspirés de prêter l’oreille à l’opinion.
Lorenz Hess |
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Newsletter Groupe d’information Boissons rafraîchissantes (09.2016, PDF)